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30 ans après le traité de l’UE, l’Europe se mobilise pour la transition verte



Cela va faire 30 ans le 7 février prochain que le Traité sur l’UE a été signé en 1992, le fameux Traité de Maastricht, qui a instauré l’UE et donc renforcé la coopération entre les pays européens, ouvert les marchés, qui a posé les fondements de la monnaie unique l’€, qui a institué la BCE et le système européen de banques centrales, puis plus récemment un mécanisme de surveillance unique créé à la suite de la crise financière de 2008-2009.

L’essentiel du « possible » pour l’époque a été réalisé, 16 pays ont rejoint cette Union pour un seul départ depuis, une période de stabilité et de prospérité s’en est suivie pour près de 450 millions d’habitants qui la composent.

30 ans plus tard, d’autres enjeux deviennent cruciaux et ne concernent plus seulement notre territoire européen mais la planète Terre dans son ensemble. Le changement climatique est le nouveau défi mondial, particulièrement mis en avant lors de la COP 21 en 2015 avec « l’Accord de Paris », mais ses impacts se vérifient désormais au quotidien partout dans le monde.

Quelle réponse européenne possible en 2021 alors que la progression des émissions de gaz à effet de serre ne faiblit pas ?

Au niveau de l’UE, le nouveau Pacte vert pour l’Europe (European Green Deal) édicté en décembre 2019 a fixé l’objectif de faire de l’Europe le premier continent à parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050. Le pacte européen pour le climat lancé un an plus tard en décembre 2020 invite les individus et les organisations à participer à construire une Europe plus verte.

Dernièrement, La loi européenne sur le climat du 30 juin 2021 définit le cadre juridique du paquet climat présenté par la Commission le 14 juillet dernier et qui, au-delà de l’ambition de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre de l’Union d’au moins 55% d’ici à 2030, propose de transformer l’économie et la société en établissant un ensemble de propositions concrètes.

Pour matérialiser l’ambition de l’Europe en faveur de la transition écologique, l’Union a mobilisé 724 milliards d’euros de facilité pour la reprise et la résilience sous forme de subventions et de prêts qui financeront les programmes nationaux dont 37% seront consacrés à l’action pour le climat. L’Europe de l’après-Covid-19 sera plus verte, plus numérique, plus résiliente et mieux adaptée aux défis à venir.

N’ayons pas peur des transitions à opérer puisque nous évoluons déjà vers la neutralité carbone, que la législation actuelle de l’Union en matière de climat et d’énergie a déjà permis de faire diminuer les émissions de gaz à effet de serre de l’Union de 24% par rapport à 1990, alors que la croissance réelle de l’économie de l’UE a progressé de près de 50% sur la période 1991-2020.

La production et l’utilisation de l’énergie représentant les trois quarts des émissions de l'Union, cette diminution a été permise par l’instauration d’un système de quotas d’émissions applicables aux secteurs de la production d'électricité et des industries à forte intensité énergétique, dont le plafond annuel a été abaissé progressivement jusqu’à représenter plus de 40% de réduction au global.

Les conséquences du changement climatique deviennent pénibles pour les populations, les effets étant de plus en plus fréquents et d’une intensité toujours plus importante. Il va falloir agir très vite et la COP 26 de Glasgow en novembre prochain sera là pour nous rappeler l’urgence de la situation.

L’Europe a donné le ton en juillet dernier en retenant un certain nombre d’actions concrètes :

  • Une directive sur les énergies renouvelables qui relèvera l'objectif de production de telle sorte que la part de l'énergie produite à partir de sources renouvelables atteigne 40 % d'ici à 2030, soit plus d’un doublement des capacités actuelles,

  • Une plus grande efficacité énergétique avec des objectifs ambitieux sur la consommation énergétique, par exemple une obligation de rénover annuellement au moins 3% des bâtiments du secteur public soit une rénovation de tous les bâtiments d’ici 2050,

  • Des normes plus strictes pour les transports routiers, maritimes et aériens (réduction des émissions des voitures neuves de 55% par rapport à 2021 dès 2030, et plus aucune émission à partir de 2035 par exemple),

  • L’élimination du carbone de l’atmosphère par l’absorption de CO2 par des puits naturels équivalent à 5% des émissions de CO2 de l’Union d’ici 2030,

  • Plantation de 3 milliards d’arbres sur le territoire européen d’ici 2030 et neutralité climatique pour l’agriculture d’ici 2035.

Face à ce fléau que constitue le réchauffement climatique, Transition First a décidé d’agir sur l’économie et d’accompagner les trajectoires bas-carbone en visant deux stratégies qui porteront notre ambition d’accompagner les investisseurs dans leur démarche de lutte contre le réchauffement climatique.


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